Page 18 - Extrait du livre La Révolution - Zamir Cohen
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ont été créés 30 groupes d’étoiles), sur chaque « 'Haïl-armée », J’ai créé 30 légions (Chaque groupe d’étoiles est
formé de 30 légions d’étoiles), sur chaque légion, J’ai créé 30 régiments (chaque légion est formée de 30
régiments), et sur chaque régiment, J’ai créé 30 divisions et sur chaque division J’ai créé 30 sections et sur
chaque section J’ai suspendu 365 milliers de dizaines de milliers d’étoiles en regard des jours de l’année solaire.
Et tout cela, Je ne l’ai créé que pour toi… »» »
Faisons à présent le calcul :
« Milliers de dizaines de milliers » = 10 000 000
« ...Et sur chaque section, J’ai suspendu 365 milliers de dizaines de milliers… » soit 3 650 000 000 d’étoiles.
Et combien de sections y a-t-il dans l’espace ?
30 sections x 30 divisions x 30 régiments x 30 légions x 30 armées x 12 mazalot
Soit :
291 600 000 x 3 650 000 000 = 1 064 340 000 000 000 000 étoiles !
Il convient ici de souligner que nos sages se réfèrent à ce qui mérite le nom d’étoiles tout en ignorant les
masses de corps divers et variés qui flottent dans l’espace et qui ne peuvent porter ce nom.
Il est stupéfiant de pouvoir ainsi prouver que plusieurs milliers d’années après que nos sages aient eu
connaissance de ce nombre proprement « astronomique » d’étoiles, à une époque où leurs contemporains
pensaient que l’univers ne comptait que 4000 étoiles, les évaluations scientifiques se rapprochent
progressivement du nombre qu’ils proposent : les scientifiques de la NASA évaluent le nombre d’étoiles à 1O
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tandis que l’université nationale australienne a publié en 2003 les résultats d’une enquête qui propose le chiffre
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de10 . Ce dernier est le fruit d’une évaluation grossière, ponctuelle et aléatoire (selon leurs propres termes)
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construite à partir d’un « morceau d’espace » arbitrairement choisi dans l’univers. A l'inverse, nos sages s’en
tiennent à un chiffre précis: 10 plus 64 340 000 000 000 000 étoiles !
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Il faut également noter que ce chiffre fait référence au nombre d’étoiles au moment de la Création comme
l’indiquent les mots « J’ai créé » répétés à plusieurs reprises dans le texte cité.
Aux amateurs de défis scientifiques nous proposons une constatation intéressante. Il ressort en effet des
propos de nos sages (« Et tout cela Je ne l’ai créé que pour toi ») que tout ce qui est exigé de cet espace est de
servir l’homme. L’espace fonctionnera comme une immense usine dont la finalité serait de servir l’homme, de
lui fournir toute la matière nécessaire en même temps que de le protéger de tout accident ou de tout dommage.
Cependant, du point de vue spirituel, cet univers majestueux trouve tout entier sa justification dans une
nécessité plus spécifique : permettre à l’homme de concevoir le concept d’infini (Eïn sof) et d’accéder ainsi à la
modestie, car sans elle, et en particulier face à son Créateur, l’homme ne pourra jamais parvenir à la perfection
spirituelle. En effet, si l’univers se résumait au globe terrestre accompagné d’un microsystème nécessaire à son
réchauffement et à son éclairage, notre perception de la grandeur du Créateur, du Eïn sof , en serait
proportionnellement réduite; du fait même de notre émerveillement devant l'oeuvre du Créateur!
Dans la mesure où la Création se présente à l’homme comme une réalité puissante, majestueuse et
quasiment insondable en réduisant la planète Terre à un grain de poussière perdu dans la banlieue d’une
galaxie elle-même noyée dans des immensités inépuisables, l’être humain peut se permettre l’étonnement et la
modestie face à son Créateur. Il peut laisser échapper de sa bouche : « Car lorsque je contemplerai tes cieux…
Qu’est-ce l’homme pour que Tu t’en souviennes, l’humain pour que Tu le prennes en compte ? » (Psaumes
8,4-5). Et là où il y a modestie, l’homme peut parvenir à cette perfection spirituelle qui est toute entière à son
bénéfice.
Toutefois, à l’instar de tous les dispositifs spirituels voulus par le Créateur, il ne fait aucun doute que la
nécessité spirituelle a ici trouvé une traduction matérielle : en d’autres mots, nos sages nous font savoir que
l’univers, dans sa forme comme dans son contenu, est physiquement nécessaire à l’existence de notre petit
globe. La science n’a pas encore découvert tous les tenants et les aboutissants de cette « nécessité ». Le mystère
reste quasiment entier.
Toutefois, il est intéressant de noter que certains scientifiques connus pointent un doigt accusateur contre
cette tendance de la science à réfuter le caractère primordial de l’univers pour notre survie. Voici par exemple


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