Page 15 - Extrait du livre La femme juive, une Torah vivante - Sarah Hassan
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aussi, un niveau spirituel élevé, qu’elles travaillent intensément à
l’affinement de leur caractère, renforcent constamment leur lien
avec Hachem et cherchent avidement, à l’image de leur mari
(père, fils,…) à s’élever à chaque instant dans le service divin.
La deuxième aspiration qui m’a motivée à rechercher des
histoires et des anecdotes sur les femmes Tsadkaniot était le
besoin de pouvoir m’inspirer d’un exemple concret, de savoir
également comment ces femmes, vivant dans notre monde
moderne, se trouvant confrontées aux mêmes défis et aux mêmes
épreuves que moi, sont parvenues à atteindre un niveau spirituel
si élevé.
Toutefois, cette tâche s’est avérée assez ardue…. En effet, il est
difficile de trouver des faits dont l’héroïne est une femme, à la
différence de ceux dont l’auteur est un homme. La première
raison réside dans le fait qu’un homme a une vie sociale : il prie
trois fois par jour à la synagogue, son activité professionnelle lui
donne l’occasion de rencontrer beaucoup de monde, ou bien s’il
consacre son temps à l’étude, il côtoie de nombreux Rabbanim et
élèves. Ces contacts quotidiens témoignent de son noble
comportement, de la qualité de son étude de la Torah ou de sa
grande piété. Ce phénomène n’existe pratiquement pas chez la
femme qui réside, la plupart du temps, entre les murs de sa
maison, son petit sanctuaire.
La deuxième raison pour laquelle il est difficile de trouver des
anecdotes concernant les femmes est que dans la mesure où elles
passent le plus clair de leur temps auprès de leurs proches, ces
derniers sont non seulement "habitués" à sa piété, mais encore, ils
ne la décèlent pas forcément, pensant à tort que toutes les mères
(femmes, filles,…) se comportent ainsi.
Malgré cette difficulté, une immense Siata Dichémaya ainsi que
l’aide de personnes dévouées nous a permis de découvrir de
nombreuses histoires et anecdotes de femmes exemplaires que
nous vous livrons fidèlement dans ce livre.
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