Page 49 - Extrait du livre La Paracha Séfer Béréchit Leket Eliaou - Eliaou Hassan
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La Paracha
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Illustrons son comportement par une parabole du Maguid de Douvno .
Un jour, un pauvre qui avait contracté une dette et n’avait pas du tout les
moyens de la rembourser, se rendit chez un ami pour lui demander
conseil. Ce dernier lui dit : « Lorsque se présentera le prêteur afin de
récupérer son argent, tu commenceras à hurler et à aboyer, tu sauteras en
l’air et te taperas sur la tête, tu feras le fou ! Il pensera que tu as perdu la
raison et abandonnera la dette. »
Quelques jours plus tard en effet, la personne à qui il devait l’argent se
présenta chez lui. Il fit exactement ce que son ami lui avait conseillé de
faire et la personne fut tellement choquée qu’elle abandonna
effectivement la dette.
Il retourna ensuite chez son ami qui lui demanda comment s’était passée
la rencontre, l’autre lui dit : « Exactement comme tu l’avais prévu ! »
L’ami dit alors : « J’en suis très heureux pour toi ! Mais au fait ! Qu’en
est-il de la somme d’argent que tu me dois ? » Le pauvre homme, en
entendant ces paroles, se leva et commença à sauter en l’air, à se taper sur
la tête, à faire le fou ! L’autre saisit alors un bâton et commença à taper
sur le pauvre : « Tu n’as pas honte ! Avec mon propre conseil tu agis
contre moi ! »
Le Maguid de Douvno conclut :
Le Saint Béni Soit-Il nous a gratifiés d’un cadeau extraordinaire qui
s’appelle l’oubli, afin que tous les souvenirs douloureux s’échappent de
nos esprits. Ainsi nous nous trouvons sans cesse comme sur un nouveau
chemin, une feuille blanche.
Seulement, certaines personnes utilisent ce cadeau pour oublier leur
Créateur. D’autres utilisent même parfois le flot de bénédictions dont ils
bénéficient (D. nous nourrit, nous garde en bonne santé, etc.) contre Lui,
au lieu de se montrer reconnaissants. Y a-t-il plus grand manque de
reconnaissance que cela ?
Cette façon de se comporter est celle de Pharaon, et nous devons nous en
reconnaître, remercier.
démarquer et sans cesse montrer notre reconnaissance pour tous les
bienfaits dont Il nous gratifie : Juif en Hébreu se dit Yéhoudi, de Léhodot,
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Illustrons son comportement par une parabole du Maguid de Douvno .
Un jour, un pauvre qui avait contracté une dette et n’avait pas du tout les
moyens de la rembourser, se rendit chez un ami pour lui demander
conseil. Ce dernier lui dit : « Lorsque se présentera le prêteur afin de
récupérer son argent, tu commenceras à hurler et à aboyer, tu sauteras en
l’air et te taperas sur la tête, tu feras le fou ! Il pensera que tu as perdu la
raison et abandonnera la dette. »
Quelques jours plus tard en effet, la personne à qui il devait l’argent se
présenta chez lui. Il fit exactement ce que son ami lui avait conseillé de
faire et la personne fut tellement choquée qu’elle abandonna
effectivement la dette.
Il retourna ensuite chez son ami qui lui demanda comment s’était passée
la rencontre, l’autre lui dit : « Exactement comme tu l’avais prévu ! »
L’ami dit alors : « J’en suis très heureux pour toi ! Mais au fait ! Qu’en
est-il de la somme d’argent que tu me dois ? » Le pauvre homme, en
entendant ces paroles, se leva et commença à sauter en l’air, à se taper sur
la tête, à faire le fou ! L’autre saisit alors un bâton et commença à taper
sur le pauvre : « Tu n’as pas honte ! Avec mon propre conseil tu agis
contre moi ! »
Le Maguid de Douvno conclut :
Le Saint Béni Soit-Il nous a gratifiés d’un cadeau extraordinaire qui
s’appelle l’oubli, afin que tous les souvenirs douloureux s’échappent de
nos esprits. Ainsi nous nous trouvons sans cesse comme sur un nouveau
chemin, une feuille blanche.
Seulement, certaines personnes utilisent ce cadeau pour oublier leur
Créateur. D’autres utilisent même parfois le flot de bénédictions dont ils
bénéficient (D. nous nourrit, nous garde en bonne santé, etc.) contre Lui,
au lieu de se montrer reconnaissants. Y a-t-il plus grand manque de
reconnaissance que cela ?
Cette façon de se comporter est celle de Pharaon, et nous devons nous en
reconnaître, remercier.
démarquer et sans cesse montrer notre reconnaissance pour tous les
bienfaits dont Il nous gratifie : Juif en Hébreu se dit Yéhoudi, de Léhodot,
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