Page 45 - Extrait du livre La Paracha Séfer Béréchit Leket Eliaou - Eliaou Hassan
P. 45
La Paracha
Lorsque le fameux Rabbi Meïr Chapira (zatsal) eut
connaissance de ces attaques, il envoya à Rabbi
Mazeh, Rav de la ville de Moscou (qui faisait partie
de la défense), une lettre contenant de nombreuses
argumentations. Au sujet de cette accusation, il dit :
La Torah dit que chaque Juif est
responsable de son frère (Kol Israël
arévim zé lazé ; Chavouot 30).
Rabbi Méïr
Chapira D’après ce principe, on peut
comprendre que le destin de Mendel
Beilis, qui apparemment ne concernait
qu’un seul homme, touchait néanmoins
Rabbi Meïr tout le peuple juif. Et en effet, le peuple
Chapira Rabbi Mazeh
entier tremblait pour son sort et
s’apprêtait à faire tout ce qui était en son pouvoir afin de le libérer. Quelle
aurait était la réaction d’un peuple non juif si l’un des leurs avait été
accusé d’un crime semblable et traîné en justice ? Il est évident que seuls
les gens de sa ville se seraient intéressés au procès, peut-être tout au plus
quelques personnes isolées vivant un peu plus loin, mais à part cela,
personne ne se serait intéressé à lui.
C’est donc là la différence essentielle qui existe entre le peuple juif et les
autres peuples. Les juifs sont considérés comme Adam, la forme est au
singulier pour indiquer l’extrême solidarité de notre peuple. Si Mendel
Beilis est traîné en justice, tout le peuple juif est à ses côtés, comme un
seul homme. Les autres peuples du monde sont constitués d’anachim, la
forme plurielle du mot « homme », mais ils ne peuvent être considérés
comme Adam, une nation solidaire comme un seul homme.
Mendel Beilis
lors de son
emprisonnement
497
Lorsque le fameux Rabbi Meïr Chapira (zatsal) eut
connaissance de ces attaques, il envoya à Rabbi
Mazeh, Rav de la ville de Moscou (qui faisait partie
de la défense), une lettre contenant de nombreuses
argumentations. Au sujet de cette accusation, il dit :
La Torah dit que chaque Juif est
responsable de son frère (Kol Israël
arévim zé lazé ; Chavouot 30).
Rabbi Méïr
Chapira D’après ce principe, on peut
comprendre que le destin de Mendel
Beilis, qui apparemment ne concernait
qu’un seul homme, touchait néanmoins
Rabbi Meïr tout le peuple juif. Et en effet, le peuple
Chapira Rabbi Mazeh
entier tremblait pour son sort et
s’apprêtait à faire tout ce qui était en son pouvoir afin de le libérer. Quelle
aurait était la réaction d’un peuple non juif si l’un des leurs avait été
accusé d’un crime semblable et traîné en justice ? Il est évident que seuls
les gens de sa ville se seraient intéressés au procès, peut-être tout au plus
quelques personnes isolées vivant un peu plus loin, mais à part cela,
personne ne se serait intéressé à lui.
C’est donc là la différence essentielle qui existe entre le peuple juif et les
autres peuples. Les juifs sont considérés comme Adam, la forme est au
singulier pour indiquer l’extrême solidarité de notre peuple. Si Mendel
Beilis est traîné en justice, tout le peuple juif est à ses côtés, comme un
seul homme. Les autres peuples du monde sont constitués d’anachim, la
forme plurielle du mot « homme », mais ils ne peuvent être considérés
comme Adam, une nation solidaire comme un seul homme.
Mendel Beilis
lors de son
emprisonnement
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