Page 25 - Extrait du livre Des clés pour la vie - Zamir Cohen
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relation dans la mesure où ils auraient perdu la
raison, on pourra les confier à des personnes capables
de s'occuper d'eux comme il convient.
• S’il voit son père transgresser un
commandement de la Thora, son fils ne lui dira pas :
« Tu as transgressé un ordre de la Thora ». il lui dira
plutôt : « Papa, dans la Thora, il est écrit… ». Il
s’exprimera comme quelqu'un qui pose une question
sur un ton neutre, et non comme quelqu’un qui
réprimande ; le père comprendra de lui-même et
n’aura pas honte.
• Si le père ordonne à son fils de transgresser
une quelconque Mitsva (de la Thora ou instituée par
les sages), il ne l’écoutera pas.
• Un mamzer (bâtard) est tenu de respecter ses
parents même si son père est un impie et un fauteur ; il
devra le respecter. (Il est, lui aussi, soumis à la crainte
et au respect des parents).
• Un homme est tenu de respecter le conjoint de
son parent, bien qu’il ne soit pas son parent biologique.
Cette exigence ne s’applique que du vivant du parent
biologique. Cependant, c’est une bonne chose que
de continuer à les respecter après le décès du parent
biologique.
Un homme est tenu de respecter son grand frère,
qu’il soit son frère par sa mère ou par son père.
Un homme est tenu de respecter son beau-père.
• Celui ou celle qui maudit ses parents, y
compris après leur mort, est passible de lapidation, s’il
a agi en présence de témoins qui l’ont dûment mis en
garde. (Du moins, à l’époque où le Sanhédrin jugeait
les cas de vie et de mort). Cette sentence s’applique
à celui qui les a maudits en utilisant un des noms
divins ; s’il l'a fait en utilisant un autre vocable, il a
malgré tout transgressé une interdiction de la Thora.
Il ne sera passible que de la peine encourue par un
juif qui maudit un autre juif. Rabbi Moché Isserlès (le
décisionnaire des ashkénazes) ajoute : « et de la même
manière, celui qui frappe ses parents est passible de
la peine de mort. Cette sentence s’applique s’il leur
a occasionné une blessure ; s’il ne leur a occasionné
aucune blessure, il a transgressé une interdiction de la
Thora qui n’est pas sanctionnée par la peine de mort,
à l’instar de celui qui frapperait un autre juif.
• Si ses parents sont des impies invétérés et,
qu'ils fautent en toute conscience, il lui est interdit de
les frapper et de les maudire.
• Tout celui qui méprise ses parents, que ce soit
par la parole ou par allusion, appartient à la catégorie
des individus maudits par D., comme le dit le verset :
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Celui qui maudit son père et sa mère est maudit. Le beth din
doit lui infliger la flagellation et le punir comme il convient.
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