Page 27 - Extrait du Livre Le journaliste - Koby Lévy
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Issakhar mon sauveur
qu’Hachem restitue, même à ceux qui pourvoient aux
besoins du chabbat de leur prochain. De plus, si vous
n’acceptez pas sa tsédaka, cela altèrera la joie de son
chabbat et chabbat doit être par définition le jour des
délices… »
Le rav Chivi et le commerçant Egozi se rendirent,
par cette nuit bné brakienne, au cimetière de la ville, afin
de se recueillir sur la tombe du Hazon Ich, de mémoire
bénie. Les deux amis se sentaient unis par un sentiment
d’amour et d’attachement profond, une gratitude
mutuelle et un désir de faire du bien à l’autre qui ne
connaissait pas de limite, chacun d’entre eux n’était
préoccupé que par le bien de l’autre.
Ils allumèrent un ‘ner néchama’, et posèrent leur
front sur le marbre glacé.
« Je T’en prie, Maître du monde », implorèrent-ils,
« par le mérite de ce grand tsadik d’Israël, éclaire-nous,
afin que nous trouvions le compromis qui nous apportera
l’apaisement à tous les deux.
Après une longue heure de prières et de
supplications, Egozi se tourna vers son ami et lui dit :
« Mon cher ami, essayons de trouver un compromis.
Accepte mon argent pour les dépenses de ton chabbat
pendant trois mois. Si mes affaires se rétablissent, nous
continuerons comme cela, avec les frais du chabbat. Si mes
affaires se remettent à fleurir, nous reprendrons notre
contrat « Isa’har et Zévouloun ». Mais si à D.ieu ne
plaise…
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