Page 21 - Extrait du livre La femme juive, une Torah vivante - Sarah Hassan
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Envers son Prochain
LE peuple juif est le peuple bien‐aimé de Hakadoch Baroukh Hou
qui considère chaque juif comme son propre enfant, comme il est
écrit dans le livre Devarim (14;1) :
ם ֶכי ֵהֹלֱא ' ה ַל ם ֶּ ת ַא םי ִנ ָּב – « Vous êtes les enfants de Hachem votre D. »
Souhaitant que nous vivions dans l’entente et le respect mutuel,
Hachem nous a ordonné de très nombreuses Mitsvot gérant les
rapports de l’homme envers son prochain. La transgression de ces
lois est jugée avec une sévérité particulière pour la simple raison que
ces commandements sont parfaitement compréhensibles à l’esprit
humain ! En effet, un homme peut ressentir une certaine faiblesse
quant à l’observance d’une Mitsva dont il ne comprend pas le sens
ou qui peut lui paraître même illogique, comme le Chiloua’h
HaKen… Toutefois, lorsqu’il s’agit de ne pas voler, de ne pas causer
de peine à une veuve, de rendre un objet perdu à son propriétaire,
etc. ce même homme est alors tout à fait capable d’en comprendre
la raison et d’appliquer ces commandements, puisque lui‐même
n’aimerait pas qu’on lui fasse du mal, qu’on lui nuise, ou qu’on le
blesse.
MIS A PART ces obligations impérieuses, il est également
encourageant de souligner que le respect des Mitsvot régissant les
rapports de l’homme envers son prochain trouve tout
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