Page 22 - Extrait du livre La femme juive, une Torah vivante - Sarah Hassan
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La Femme juive : une Torah vivante
particulièrement grâce aux yeux de Hachem. C’est ce que nous
pouvons constater à travers cette histoire étonnante :
ne vielle dame très pieuse vivant à Jérusalem avait pris à
cœur d’accomplir avec un grand intérêt deux Mitsvot
souvent délaissées pas la plupart des gens. Elle déambulait
dans les rues de la vieille ville, vêtue d’habits usagés et portait un
vieux tablier sur lequel elle avait cousu deux très larges poches. Dans
la poche de droite, elle déposait les feuilles contenant des paroles de
Torah ou des Noms saints qu’elle
trouvait éparpillées irrespectueusement
sur le sol, et dans la poche de gauche,
elle entreposait des débris de verre,
peaux de banane ou autres objets
pouvant représenter une embûche ou
blesser les passants.
Cette vieille dame vécut jusqu’à un âge très avancé. Elle avait
spécifié dans son testament qu’elle souhaitait être enterrée avec son
"tablier à Mitsvot" et lorsqu’elle décéda, les Rabbanim accomplirent
sa dernière volonté. Elle reçut aussi l’ultime honneur que le Av Beth
Din de Jérusalem, en personne, fît son oraison funèbre. Quelques
jours plus tard, la vieille dame lui apparut en rêve et lui révéla que
lorsqu’elle arriva dans le monde de vérité, on pesa ses mérites sur
une balance et on utilisa spécialement une balance d’or pur pour
peser les deux poches de son tablier ! Elle lui précisa que c’est
particulièrement la poche servant à entreposer les embûches
éparpillées dans le domaine public qui fit basculer son jugement
et lui permit l’accès au monde futur !
(Echet ‘Haïl, Yated Neeman)
IL est indispensable de rappeler que les Mitsvot concernant l’homme
envers son prochain sont des commandements de la Torah au
même titre que les commandements concernant l’homme
envers Hachem ! Cette même Torah qui nous interdit de manger
du cochon, nous interdit également de dénigrer verbalement notre
prochain, elle nous ordonne de mettre les Téfilin au même titre que
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