Page 25 - Extrait du livre La femme juive, une Torah vivante - Sarah Hassan
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Envers son Prochain
personnalité. Nous devons nous comporter mutuellement comme
des frères, enfant du même Père.
Nos rapports fraternels se révèlent être d’une grande importance
pour Hachem, comme nous le voyons dans le Midrach Tané Debéi
Eliahou (28) : « Mes enfants bien‐aimés, Je n’ai qu’une seule et unique
requête envers vous. Tout ce que Je vous demande est de vous aimer
les uns les autres, de vous honorer mutuellement et de vous
craindre ».
Cet amour inhérent du juif envers son prochain provient du fait que
nous sommes les enfants du même Père, Hakadoch Baroukh Hou
qui se soucie autant de l’un que de l’autre, qui veille sur chacun avec
la même bienveillance et qui comble tous Ses enfants de Son amour
infini.
Cet amour émane également du fait que nous sommes issus des
mêmes Pères, Avraham, Its’hak et Yaacov, ainsi que des mêmes
Mères, Sarah, Rivka, Ra’hel et Léa. Nous avons la même histoire et
avons reçu tous ensemble les mêmes commandements. Nous
participons ensemble au même projet divin et sommes tous
responsables les uns des autres. Nous avons vécu les mêmes
souffrances et caressons les mêmes espoirs de délivrance.
La conscience de tous ces points communs devrait nous aider à
appliquer le commandement d’aimer son prochain comme soi‐
même avec un plus grand zèle et éveiller le sentiment d’union entre
nous, les enfants de Hachem.
e sentiment enflammait le cœur débordant d’amour du
prochain de la Rabbanite Ménou’ha Paléï. Elle avait
l’habitude de rendre visite à l’hôpital à chaque voisine de
son bâtiment ou d’un bâtiment avoisinant, lorsque cette dernière
venait d’accoucher, et cela, même si elle n’était pas particulièrement
liée d’amitié avec elle. Elle persévéra dans l’observance de sa noble
coutume jusqu’à plus de quatre‐vingts ans !
Un jour, elle apprit que l’une de ses voisines avait accouché de
jumeaux. Elle était alors âgée de quatre‐vingt‐onze ans et n’avait
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