Page 27 - Extrait du livre La femme juive, une Torah vivante - Sarah Hassan
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Envers son Prochain
préparait à manger et prenait elle‐même la peine de le nourrir,
cuillère après cuillère. Le Rav âgé s’exprima en ces termes : « Les
gens parlent beaucoup, mais Esther Langlèv, elle, agit ! »
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RABBI Moché Leïb de Sassov raconta à ses ‘Hassidim comment il
apprit de non‐juifs la véritable définition de Ahavat Israël, l’amour
du prochain :
eux ivrognes ukrainiens marchaient en titubant. L’un lança
à son ami de bistrot : « Stéphane ! Oups… … je
t’aime ! » Le deuxième, aussi saoul que le premier, le fixa de
ses yeux rouges globuleux et lui répondit « Ivan !... Hic Si c’est
vrai, dis‐moi où j’ai mal !... Comment, Oups… , peux‐tu dire que
tu m’aimes, si tu ne ressens pas ce qui me fait mal ?! »
Le Rabbi conclut : « De cet épisode, j’ai appris qu’aimer chaque juif
signifie : savoir ce qui lui fait mal ! »
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orsqu’un émissaire se rendait au foyer de la Rabbanite
Tsipora Rozenberg pour collecter l’argent accumulé dans
sa boîte de Tsédaka, elle effectuait le calcul suivant : « Le
bedeau vient de loin et passe de maison en maison pour amasser
toutes ces pièces qui s’accumulent pour former finalement une
masse très lourde à porter. Je vais donc échanger ces pièces contre
des billets pour lui alléger la tâche ! »
Qui prendrait la peine de penser à une telle chose ?!
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av Its’hak Zilbersteïn demanda un jour à la Rabbanite
Kanievsky si elle pensait pouvoir apporter son aide dans
un cas précis qui s’était présenté à lui. Elle lui répondit : « Je
peux au moins l’écouter, écouter l’autre est une chose très
importante ».
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