Page 46 - Extrait du livre La femme juive, une Torah vivante - Sarah Hassan
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La Femme juive : une Torah vivante
n’avaient pas de famille. Lors d’un repas de Chéva Brakhot qu’elle
organisa, elle reçut ses invités, avec le large sourire et l’affabilité qui
la caractérisaient. Elle était vêtue d’une très belle tenue chabbatique
et portait sur la tête… un simple foulard d’intérieur. (Elle portait
généralement une perruque comme c’était la coutume dans la
maison de ses parents, originaires de Lituanie et de celle de son
mari, affilié à la ‘Hassidout Slonim). Ses amies pensèrent qu’étant
attelée à la préparation de la soirée, elle n’avait certainement pas eu
le temps de mettre sa perruque. Lorsqu’elles constatèrent que, les
réjouissances commencées, elle continuait à garder son foulard, elles
le lui firent remarquer, mais Tora leur expliqua : « Pas du tout, je
n’ai pas oublié ! Mais la Calla porte exclusivement le foulard alors
que mes invitées sont toutes en perruques, je ne voulais pas qu’elle
se sente différente, alors j’ai choisi de mettre un foulard comme
elle ! »…
(Poundak Halev)
D
a Rabbanite Tamar Chteïnman apprit, le jour du mariage
de l’un de ses petits‐enfants, que l’un des enfants de sa
voisine était tombé malade et qu’il ne pourrait donc pas
assister à la Sim’ha. Avec le plus grand naturel, la Rabbanite trouva
le temps, un jour aussi chargé que celui‐ci, de monter chez son
jeune voisin pour y recevoir ses félicitations de Mazal Tov, tentant
ainsi d’amoindrir un peu la déception du petit garçon… !
D
IL est évident que la Hit’hachvout nécessite avant tout d’être capable
de se mettre à la place de notre prochain, sans le juger et en
acceptant ses différences autant du point de vue de ses sentiments
que de sa perception de la vie. La Rabbanite Kanievsky représente
pour nous un véritable exemple dans ce domaine, comme il en
ressort de cette anecdote livrée par la Rabbanite Ester Rivka
Tolédano :
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