Page 42 - Extrait du livre La femme juive, une Torah vivante - Sarah Hassan
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La Femme juive : une Torah vivante
d’un homme ! Ceci représente l’un des dons les plus précieux que
l’on puisse prodiguer à son prochain ».
(Torat Avigdor 4)
n élève de Rabbi Mikhal
Yéhouda Lefkowitz (ci‐contre)
raconta à son Rav qu’il s’efforçait
toujours d’adresser un compliment ou de
dire un mot d’encouragement aux jeunes
étudiants de la Yéchiva. Il lui confia
toutefois que cela exigeait de sa part une
telle énergie et tant de réflexion, qu’il
pensait mettre fin à sa noble habitude.
Rav Lefkowitz lui répondit : « Moi,
Mikhal Yéhouda, j’ai presque quatre‐
vingt‐dix ans et pourtant, je ressens
encore le besoin de recevoir des
encouragements. Par exemple lorsque tu
arrives et m’adresses un mot gentil, ça me fait du bien ! »
Voici un autre exemple illustrant ce principe :
e très nombreuses personnes se
rendaient quotidiennement au
domicile du grand décisionnaire
Rabbi Israël Yaacov Fisher (ci‐contre). Une
femme attendant son tour parmi ces gens,
demanda à une autre de lui garder sa place et
s’esquiva un instant pour saluer la Rabbanite
Malka Fisher. Cette dernière la reçut très
amicalement et discuta avec elle un long
moment. Lorsque la femme entendit que son
tour était arrivé, elle se sépara rapidement de la Rabbanite qui la
couvrit de bénédictions. A sa petite‐fille qui lui demanda qui était
cette femme avec qui elle s’entretenait si amicalement, elle
répondit :
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