Page 41 - Extrait du livre La femme juive, une Torah vivante - Sarah Hassan
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Envers son Prochain
« Une fois (Yom Kippour), je me suis introduit pour brûler les encens
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dans le Saint des Saints et j’y ai vu la présence de Hachem assise sur
un siège haut et élevé qui me dit « Ichmaël mon fils, bénis‐Moi ! » Je
lui dis : qu’il soit Ta volonté que Ta miséricorde l’emporte sur ta
colère, que Ta clémence se révèle sur Tes Midot, que Tu te comportes
avec miséricorde envers Tes enfants et que Tu les juges avec
indulgence ! » Il m’a alors répondu par un signe de tête (Rachi
explique : comme s’Il acceptait (Modé) ma bénédiction et répondait
Amen). Nous apprenons de cela qu’il ne faut pas sous‐estimer la
bénédiction d’un simple homme ».
Au sens simple, cet épisode vient nous apprendre que de même que
Hachem reçut favorablement la bénédiction de Rabbi Ichmaël, de
même devons‐nous recevoir celle d’un homme simple et ne surtout
pas la négliger.
RAV Avigdor Miller (ci‐contre)
interprète ce passage sous un autre
aspect et commente ainsi : nos Sages
souhaitaient nous enseigner que
même les gens les plus importants, les
plus prestigieux, les plus saints, ayant
atteint les plus hauts degrés, tous,
sans exception, ont besoin de
recevoir des paroles d’appréciation
et d’encouragements. Ce principe
s’applique même à Hachem, si l’on
peut s’exprimer ainsi, comme en
témoigne le verset des Téhilim
« Donnez de la force à D. » (Téhilim 6,35).
Rav Avigdor Miller nous encourage à
ce sujet : « Ne pensez pas un seul instant qu’un homme, rempli de
force et de courage, ou bien d’envergure, n’a pas besoin de vos
encouragements. Sachez qu’il peut même arriver que des paroles
d’appréciation ou d’encouragement changent tout le cours de la vie
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Sous la forme du Nom d’un attribut divin
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