Page 41 - Extrait du livre La Paracha Séfer Béréchit Leket Eliaou - Eliaou Hassan
P. 41
La Paracha
même racine en Hébreu que génisse, « égla ». Et il n’est pas dit
« que Pharaon avait envoyés ».
(Berechit Rabba 94, 3)
Par cette allusion, Yossef voulait rassurer son
père et lui prouver qu’il ne s’était pas débauché
en Egypte. Afin d’illustrer notre sujet et pour
mieux en saisir le sens, Rabbi Yaacov Neïman
(zatsal) ramena l’histoire suivante :
Rabbi Yaakov
Neïman
Il arriva qu’un homme marié de Vilna disparut. Pendant plusieurs années,
personne n’eut aucune nouvelle de lui. Puis un jour, un homme arriva
dans la ville et se fit passer pour l’époux disparu. Il donna à la femme de
nombreux signes prouvant qu’il était effectivement son mari : la date de
leur mariage, le lieu, ainsi que beaucoup de détails sur sa vie et sur son
intimité.
La femme et ses proches eurent cependant des doutes, mais étant
incapables de réfuter les paroles de cet homme, ils allèrent demander
conseil au Gaon de Vilna.
Celui-ci leur dit de le faire venir Chabbat à la synagogue et de lui
demander de s’asseoir à sa place habituelle. On démasqua alors
immédiatement l’intrus car en effet, le Gaon avait visé juste, l’homme se
trahit en ne prenant pas la place que le mari occupait habituellement.
On demanda alors au Gaon, pourquoi avait-il pensé à vérifier l’honnêteté
de l’homme de cette façon ? Celui-ci expliqua alors qu’en réalité, tous les
signes qu’il avait donnés n’avaient aucune valeur, ayant pu avoir
rencontré le véritable mari, il pouvait très simplement avoir récolté toutes
ces informations. Or il ne pouvait pas avoir récolté des informations
concernant les actes saints, comme la place que l’on occupe à la
synagogue, parce qu’un impie n’a aucun lien avec la sainteté et ne s’y
intéresse en aucune façon.
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même racine en Hébreu que génisse, « égla ». Et il n’est pas dit
« que Pharaon avait envoyés ».
(Berechit Rabba 94, 3)
Par cette allusion, Yossef voulait rassurer son
père et lui prouver qu’il ne s’était pas débauché
en Egypte. Afin d’illustrer notre sujet et pour
mieux en saisir le sens, Rabbi Yaacov Neïman
(zatsal) ramena l’histoire suivante :
Rabbi Yaakov
Neïman
Il arriva qu’un homme marié de Vilna disparut. Pendant plusieurs années,
personne n’eut aucune nouvelle de lui. Puis un jour, un homme arriva
dans la ville et se fit passer pour l’époux disparu. Il donna à la femme de
nombreux signes prouvant qu’il était effectivement son mari : la date de
leur mariage, le lieu, ainsi que beaucoup de détails sur sa vie et sur son
intimité.
La femme et ses proches eurent cependant des doutes, mais étant
incapables de réfuter les paroles de cet homme, ils allèrent demander
conseil au Gaon de Vilna.
Celui-ci leur dit de le faire venir Chabbat à la synagogue et de lui
demander de s’asseoir à sa place habituelle. On démasqua alors
immédiatement l’intrus car en effet, le Gaon avait visé juste, l’homme se
trahit en ne prenant pas la place que le mari occupait habituellement.
On demanda alors au Gaon, pourquoi avait-il pensé à vérifier l’honnêteté
de l’homme de cette façon ? Celui-ci expliqua alors qu’en réalité, tous les
signes qu’il avait donnés n’avaient aucune valeur, ayant pu avoir
rencontré le véritable mari, il pouvait très simplement avoir récolté toutes
ces informations. Or il ne pouvait pas avoir récolté des informations
concernant les actes saints, comme la place que l’on occupe à la
synagogue, parce qu’un impie n’a aucun lien avec la sainteté et ne s’y
intéresse en aucune façon.
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