Page 31 - Extrait du livre La femme juive, une Torah vivante - Sarah Hassan
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Envers son Prochain
prochain, elle s’approcha de la femme et lui demanda avec empathie
la raison de son affliction. La femme lui ouvrit son cœur et lui
dévoila que cela fait seize ans qu’elle attendait en vain, d’avoir un
enfant… Ma mère, qui comprenait mieux que quiconque la peine
que cette pauvre femme devait ressentir quotidiennement, lui prit
les mains chaleureusement, la fixa de son regard compatissant et la
bénit de tout son cœur. Elle lui demanda son nom ainsi que celui de
sa maman, puis pria avec beaucoup de ferveur afin que Hachem la
comble prochainement d’un enfant en bonne santé. Puis les deux
femmes se séparèrent avec beaucoup d’émotion, non sans que
l’inconnue, réconfortée par la gentillesse de maman, lui demande
ses coordonnées afin de la mettre au courant si de bonnes nouvelles
survenaient…
Neuf mois plus tard exactement, nous reçûmes un coup de
téléphone : c’était la femme que ma maman avait bénie à l’autre
bout du combiné qui nous appelait d’une salle d’accouchement pour
nous annoncer avec une joie indescriptible que quelques minutes
auparavant, elle venait de mettre au monde un garçon après seize
ans d’attente !
Lorsque maman réalisa la force d’une prière exprimée de tout cœur,
elle décida de prier avec une ferveur renforcée pour d’autres pauvres
femmes en attente de devenir mère. À la suite de cela, quatre autres
femmes connurent le bonheur de devenir mère grâce aux ferventes
prières de maman ! »
(Alénou Léchabéa’h Vayikra)
SI seulement nous étions capables d’éveiller davantage nos cœurs
envers nos frères en détresse, il est certain que nos prières auraient
plus d’effet et que nous assisterions à de véritables délivrances !
Rabbi Mikhal Yéhouda Leïfkovits déclara un jour : « Je détiens
l’enseignement suivant de Rabbi Mordekhaï de Slonim : tout juif
bénissant son prochain de tout son cœur peut être certain que sa
bénédiction se réalisera ! »
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