Page 40 - Extrait du livre La femme juive, une Torah vivante - Sarah Hassan
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La Femme juive : une Torah vivante
Lorsque je lui demandai alors vers quel âge elle avait commencé à
s’apaiser, elle me répondit : « En seconde ! » Étonnée, je lui
demandai si un évènement particulier était à l’origine de cette
transformation, et elle me confia : « Juste quelques petits mots
gentils de la part de mon enseignante ! » À mon regard stupéfait et
avide d’explications, elle poursuivit : « Elle a su relever certaines de
mes qualités, me dire quelques mots encourageants et élogieux, et
cela m’a totalement calmée ! »
Quelle récompense immense cette enseignante méritera de recevoir
dans le monde futur ! Lorsqu’on lui montrera une femme apaisée,
accomplissant ses tâches comme une véritable Echet ‘Haïl, un mari
heureux et satisfait ainsi que des enfants recevant amour et
attention, on lui affirmera « Tout ce bonheur et ces innombrables
Mitsvot accomplies par cette famille avec joie te reviennent ! » Elle
s’étonnera alors : « Mais je ne vois pas qui sont ces gens et puis, je ne
me rappelle pas avoir investi une quelconque partie de moi à la
construction du bonheur de cette famille ?! » Elle sera alors étonnée
d’entendre l’explication suivante : « Effectivement, ce sont
simplement les quelques mots encourageants que tu as prononcés
avec amour et intérêt envers l’une de tes élèves en difficulté qui lui
permirent d’avoir confiance en elle et de prendre un nouveau départ
dans sa vie. Ce sont ces quelques paroles anodines qui t’ont procuré
ces innombrables mérites ! »
D
NE nous méprenons pas en pensant que notre devoir de
complimenter notre prochain concerne uniquement les gens qui se
sentent mal dans leur peau, qui manquent d’assurance ou bien les
personnes déprimées. Le commentaire suivant nous en démontrera
tout le contraire :
Voici la traduction des paroles de Rabbi Ichmaël ben Elicha :
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