Page 28 - Extrait du livre La Paracha Séfer Béréchit Leket Eliaou - Eliaou Hassan
P. 28
Parachat Vayigach
Pour eux, il ne s’agit pas d’une fin heureuse, mais d’une conclusion
tragique ! Bien entendu, il s’agit aussi à leurs yeux d’un passage
magnifique, mais porteur d’un message grave :
Malheur à nous au jour du jugement, malheur à nous au jour de la
remontrance !
C’est leur cri à ce moment-là.
La vérité éclate au grand jour ! Les frères, qui avaient pensé avoir agi
avec droiture, en association avec D., voient tout à coup leur monde
s’écrouler ! Pendant vingt-deux ans, ils vécurent dans un mensonge !
Nos sages en viennent à faire un raisonnement a fortiori (Kal Va ‘Homer)
concernant la situation de l’homme au moment où il se fait juger.
La plupart du temps, nous pensons tous agir avec droiture. Nous passons
toute notre vie avec l’idée que nous nous conduisons comme des
Tsadikim (des Justes), à tel point que nous sommes capables d’énumérer
nombre de nos mérites et de louer notre bonne conduite et nos bons traits
de caractère. Et ceci preuve à l’appui bien sûr !
Toutes les justifications du monde nous donnent raison concernant la
dernière dispute avec notre voisin ou notre belle-mère ! Il est donc certain
que notre place est prête et réservée au Paradis. Combien sera terrible
alors le moment où nous apparaîtrons devant le Tribunal Céleste !
Combien sera grande la honte que nous ressentirons devant le Saint Béni
Soit-Il lorsqu’Il nous fera des remontrances et nous montrera combien
nous étions parfois dans l’erreur la plus totale, lorsque nous pensions Le
servir, alors que nous ne servions que nos appétits et intérêts personnels !
Combien est redoutable ce moment où l’on se trouve sous les projecteurs
de la Vérité, quand il n’est plus possible de se justifier !
C’est ce que nous enseignent ‘Hazal lorsqu’ils disent :
… lorsque viendra le Saint Béni Soit-Il faire remontrance à chacun
d’entre nous selon ce qu’il est !
C’est-à-dire ce qu’il est objectivement, avec ses capacités réelles.
Si les frères de Yossef ne purent se tenir devant lui, combien devons-nous
craindre, à plus forte raison, ce moment où nous apparaîtrons devant notre
Créateur ! Car si la honte des frères ne dura qu’un instant, celle du jour du
jugement se prolongera éternellement !
480
Pour eux, il ne s’agit pas d’une fin heureuse, mais d’une conclusion
tragique ! Bien entendu, il s’agit aussi à leurs yeux d’un passage
magnifique, mais porteur d’un message grave :
Malheur à nous au jour du jugement, malheur à nous au jour de la
remontrance !
C’est leur cri à ce moment-là.
La vérité éclate au grand jour ! Les frères, qui avaient pensé avoir agi
avec droiture, en association avec D., voient tout à coup leur monde
s’écrouler ! Pendant vingt-deux ans, ils vécurent dans un mensonge !
Nos sages en viennent à faire un raisonnement a fortiori (Kal Va ‘Homer)
concernant la situation de l’homme au moment où il se fait juger.
La plupart du temps, nous pensons tous agir avec droiture. Nous passons
toute notre vie avec l’idée que nous nous conduisons comme des
Tsadikim (des Justes), à tel point que nous sommes capables d’énumérer
nombre de nos mérites et de louer notre bonne conduite et nos bons traits
de caractère. Et ceci preuve à l’appui bien sûr !
Toutes les justifications du monde nous donnent raison concernant la
dernière dispute avec notre voisin ou notre belle-mère ! Il est donc certain
que notre place est prête et réservée au Paradis. Combien sera terrible
alors le moment où nous apparaîtrons devant le Tribunal Céleste !
Combien sera grande la honte que nous ressentirons devant le Saint Béni
Soit-Il lorsqu’Il nous fera des remontrances et nous montrera combien
nous étions parfois dans l’erreur la plus totale, lorsque nous pensions Le
servir, alors que nous ne servions que nos appétits et intérêts personnels !
Combien est redoutable ce moment où l’on se trouve sous les projecteurs
de la Vérité, quand il n’est plus possible de se justifier !
C’est ce que nous enseignent ‘Hazal lorsqu’ils disent :
… lorsque viendra le Saint Béni Soit-Il faire remontrance à chacun
d’entre nous selon ce qu’il est !
C’est-à-dire ce qu’il est objectivement, avec ses capacités réelles.
Si les frères de Yossef ne purent se tenir devant lui, combien devons-nous
craindre, à plus forte raison, ce moment où nous apparaîtrons devant notre
Créateur ! Car si la honte des frères ne dura qu’un instant, celle du jour du
jugement se prolongera éternellement !
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