Page 26 - Extrait du livre La Paracha Séfer Béréchit Leket Eliaou - Eliaou Hassan
P. 26
Parachat Vayigach
De la même façon, nous dit le ‘Hafets ‘Haïm, dans notre vie quotidienne,
chaque jour, à chaque heure, surgissent en nous des questions sur ce que
nous vivons, de nouvelles épreuves surviennent, de nouveaux tourments,
à chaque étape ! Tant d’évènements qui nous laissent perplexes, jusqu’au
jour où… toute la terre entendra les mots :
« Je suis Hachem ! »
Alors toutes les interrogations se dissiperont et tout deviendra clair. Les
créatures verront dès lors que tout était l’œuvre du Grand Architecte, dans
l’unique but de nous faire du bien.
L’un des élèves de Rabbi Moshé ben Na’hmani (zatsal), le Ramban,
tomba gravement malade. Son maître, qui allait souvent lui rendre visite,
vit que la maladie l’emportait et que le jeune homme s’apprêtait à voyager
dans l’autre monde. Il lui dit alors : « Mon fils, écoute ce que je te
demande, sache que dans le monde supérieur il y a ce que l’on appelle le
Hékhal Haélione où se trouvent les sièges du jugement, La Présence
divine se trouve au-dessus. Prends cette Kémi’a (amulette), grâce à elle
toutes les portes du ciel te seront ouvertes jusqu’au Hékhal Haélione.
Arrivé là-bas, je veux que tu poses pour moi plusieurs questions
concernant le peuple juif. »
Il lui donna ces questions par écrit, parmi lesquelles : « Pourquoi ce jeune
homme devait-il mourir ? », et lui demanda de revenir le visiter en rêve
avec les réponses à ses questions.
L’élève décéda. Quelque temps plus tard, le Ramban était assis et étudiait
près de sa fenêtre, lorsqu’il vit apparaître le visage de son élève devant ses
yeux, qui lui dit :
« Sache mon maître que dans les endroits où je suis arrivé, j’ai montré
l’amulette, et toutes les portes se sont ouvertes, on me donnait la
permission de traverser tous les degrés, jusqu’à l’endroit que tu m’as
indiqué. Lorsque je voulus poser les questions que tu m’avais préparées,
j’ai alors constaté qu’elles n’avaient aucun sens dans ce monde de
vérité ! »
: ויָנ ָפ ִמ ולֲה ְב ִנ י ִּכ ֹותֹא ת ֹונ ֲע ַל וי ָח ֶא ול ְכָי - אֹל ְו ... ( ג
ּ
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« … Mais ses frères ne purent lui répondre car il les avait frappés de
stupeur. »
(Ch. 45 ; verset 3)
478
De la même façon, nous dit le ‘Hafets ‘Haïm, dans notre vie quotidienne,
chaque jour, à chaque heure, surgissent en nous des questions sur ce que
nous vivons, de nouvelles épreuves surviennent, de nouveaux tourments,
à chaque étape ! Tant d’évènements qui nous laissent perplexes, jusqu’au
jour où… toute la terre entendra les mots :
« Je suis Hachem ! »
Alors toutes les interrogations se dissiperont et tout deviendra clair. Les
créatures verront dès lors que tout était l’œuvre du Grand Architecte, dans
l’unique but de nous faire du bien.
L’un des élèves de Rabbi Moshé ben Na’hmani (zatsal), le Ramban,
tomba gravement malade. Son maître, qui allait souvent lui rendre visite,
vit que la maladie l’emportait et que le jeune homme s’apprêtait à voyager
dans l’autre monde. Il lui dit alors : « Mon fils, écoute ce que je te
demande, sache que dans le monde supérieur il y a ce que l’on appelle le
Hékhal Haélione où se trouvent les sièges du jugement, La Présence
divine se trouve au-dessus. Prends cette Kémi’a (amulette), grâce à elle
toutes les portes du ciel te seront ouvertes jusqu’au Hékhal Haélione.
Arrivé là-bas, je veux que tu poses pour moi plusieurs questions
concernant le peuple juif. »
Il lui donna ces questions par écrit, parmi lesquelles : « Pourquoi ce jeune
homme devait-il mourir ? », et lui demanda de revenir le visiter en rêve
avec les réponses à ses questions.
L’élève décéda. Quelque temps plus tard, le Ramban était assis et étudiait
près de sa fenêtre, lorsqu’il vit apparaître le visage de son élève devant ses
yeux, qui lui dit :
« Sache mon maître que dans les endroits où je suis arrivé, j’ai montré
l’amulette, et toutes les portes se sont ouvertes, on me donnait la
permission de traverser tous les degrés, jusqu’à l’endroit que tu m’as
indiqué. Lorsque je voulus poser les questions que tu m’avais préparées,
j’ai alors constaté qu’elles n’avaient aucun sens dans ce monde de
vérité ! »
: ויָנ ָפ ִמ ולֲה ְב ִנ י ִּכ ֹותֹא ת ֹונ ֲע ַל וי ָח ֶא ול ְכָי - אֹל ְו ... ( ג
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« … Mais ses frères ne purent lui répondre car il les avait frappés de
stupeur. »
(Ch. 45 ; verset 3)
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