Page 23 - Extrait du livre La Paracha Séfer Béréchit Leket Eliaou - Eliaou Hassan
P. 23
La Paracha
Deuxième montée (Cheni) :
Yehouda dit à Yossef que si Yaacov ne voyait pas revenir son fils
Binyamin, il en mourrait ! Il lui expliqua encore qu’il s’était engagé sur sa
vie à ramener son frère à leur père et le supplia de laisser partir Binyamin
en échange de quoi lui Yehouda demeurerait comme esclave. Yossef,
alors extrêmement ému devant le dévouement de Yehouda, ne put se
contenir plus longtemps, il fit sortir tous ses serviteurs de la pièce, il éleva
la voix et se mit à pleurer. Les égyptiens ainsi que Pharaon l’entendirent.
Il dit à ses frères :
« Je suis Yossef ! Mon père vit-il encore ? »
Les frères, frappés de stupeur ne purent lui répondre. Yossef leur
demanda de s’approcher de lui et leur dit de ne pas s’affliger de l’avoir
vendu, car c’est D. qui avait dirigé ses pas vers l’Egypte afin d’assurer
leur salut. Cela faisait déjà deux années que la famine sévissait et elle
devait encore continuer pendant cinq ans.
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ך ְד ְב ַע ת ַביש - ֵׂ ת ֶא ךי ֶד ָב ֲע ודי ִר ֹוה ְו ת ֵמ ָו ר ַעַנ ַה ןיא - ֵ י ִּכ ֹות ֹוא ְר ִּכ הָי ָה ְו ( אל
ּ
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: ה ָלֹא ְׁש ן ֹוגָי ְּב וני ִב ָא
ּ
« Ce sera, lorsqu’il verra que le jeune homme n’est pas là, il
mourra…
(Ch. 44 ; verset 31)
Yehouda voulait expliquer la chose suivante :
« Il est fort possible que si nous réussissions à expliquer à notre père que
Binyamin a été vendu comme esclave ayant commis un vol, il accepte la
sentence, car notre père est un homme de vérité et de justice !
Cependant il ne nous sera pas possible de lui expliquer quoi que ce soit
parce qu’en nous voyant arriver de loin sans le jeune homme, il risque de
rendre l’âme avant même que nous n’ayons eu le temps de lui raconter ce
qui s’est passé. »
(Ohel Yaacov)
475
Deuxième montée (Cheni) :
Yehouda dit à Yossef que si Yaacov ne voyait pas revenir son fils
Binyamin, il en mourrait ! Il lui expliqua encore qu’il s’était engagé sur sa
vie à ramener son frère à leur père et le supplia de laisser partir Binyamin
en échange de quoi lui Yehouda demeurerait comme esclave. Yossef,
alors extrêmement ému devant le dévouement de Yehouda, ne put se
contenir plus longtemps, il fit sortir tous ses serviteurs de la pièce, il éleva
la voix et se mit à pleurer. Les égyptiens ainsi que Pharaon l’entendirent.
Il dit à ses frères :
« Je suis Yossef ! Mon père vit-il encore ? »
Les frères, frappés de stupeur ne purent lui répondre. Yossef leur
demanda de s’approcher de lui et leur dit de ne pas s’affliger de l’avoir
vendu, car c’est D. qui avait dirigé ses pas vers l’Egypte afin d’assurer
leur salut. Cela faisait déjà deux années que la famine sévissait et elle
devait encore continuer pendant cinq ans.
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ך ְד ְב ַע ת ַביש - ֵׂ ת ֶא ךי ֶד ָב ֲע ודי ִר ֹוה ְו ת ֵמ ָו ר ַעַנ ַה ןיא - ֵ י ִּכ ֹות ֹוא ְר ִּכ הָי ָה ְו ( אל
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: ה ָלֹא ְׁש ן ֹוגָי ְּב וני ִב ָא
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« Ce sera, lorsqu’il verra que le jeune homme n’est pas là, il
mourra…
(Ch. 44 ; verset 31)
Yehouda voulait expliquer la chose suivante :
« Il est fort possible que si nous réussissions à expliquer à notre père que
Binyamin a été vendu comme esclave ayant commis un vol, il accepte la
sentence, car notre père est un homme de vérité et de justice !
Cependant il ne nous sera pas possible de lui expliquer quoi que ce soit
parce qu’en nous voyant arriver de loin sans le jeune homme, il risque de
rendre l’âme avant même que nous n’ayons eu le temps de lui raconter ce
qui s’est passé. »
(Ohel Yaacov)
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