Page 19 - Extrait du livre La Paracha Séfer Béréchit Leket Eliaou - Eliaou Hassan
P. 19
La Paracha
les frères s’enflammèrent à leur tour. Ils se mirent à taper sur le
sol faisant ainsi tourbillonner des monceaux de terre…
Des yeux de Yehouda, se mit à couler du sang…
Yehouda saisit une pierre de plusieurs centaines de kilos et la jeta
en l’air…
D’un coup de pied, il brisa la colonne qui soutenait le trône de
Yossef…
(Midrash Rabba)
A plusieurs reprises au cours de son histoire, le peuple juif s’est vu
menacé d’extermination et notamment à ‘Hanouka et Pourim.
La réaction des dirigeants du peuple juif, même si les ennemis ne nous
menaçaient pas alors des mêmes dangers, fut étonnamment différente :
A Pourim, où l’ennemi s’en prenait physiquement au peuple juif, ils
décrétèrent un jeûne et des prières afin d’implorer la clémence divine.
Par contre à ‘Hanouka, où le danger était d’ordre spirituel (les grecs
voulaient convertir les juifs à leur croyance), ils n’hésitèrent pas à prendre
les armes et à se battre de toutes leur forces.
Cette contradiction apparente s’explique du fait que le rôle du juif dans ce
monde est de propager et d’accomplir la volonté de D., c’est pour cela
qu’il doit lutter avec ses propres moyens afin de protéger son judaïsme.
Par contre, la subsistance physique est dans les mains de D.. C’est Lui qui
« doit » se soucier de notre survie physique, comme un roi qui nourrit ses
serviteurs afin qu’ils le servent et le protégent. Dans cette parabole, servir
le roi correspondrait à l’accomplissement des Mitsvot ; et le protéger, à
l’étude de la Torah qui revient à maintenir l’esprit de D. dans le monde.
Peut-être est-ce d’ailleurs la réaction de Yehouda et de ses frères qui
inspira les ‘Hachmonaïm à l’époque de ‘Hanouka, lorsqu’ils prirent les
armes pour défendre leur Torah et leur Judaïsme, c’est-à-dire l’avenir
spirituel d’Israël.
Aujourd’hui, cette façon d’agir ne serait plus adaptée, dans un monde où
tout est politisé et surtout médiatisé, notre seule lutte possible est de
l’intérieur, en nous protégeant et en éduquant nos enfants dans les voies
de nos pères. Il nous faut construire de nouvelles générations qui
perpétueront à leur tour nos traditions et notre foi.
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les frères s’enflammèrent à leur tour. Ils se mirent à taper sur le
sol faisant ainsi tourbillonner des monceaux de terre…
Des yeux de Yehouda, se mit à couler du sang…
Yehouda saisit une pierre de plusieurs centaines de kilos et la jeta
en l’air…
D’un coup de pied, il brisa la colonne qui soutenait le trône de
Yossef…
(Midrash Rabba)
A plusieurs reprises au cours de son histoire, le peuple juif s’est vu
menacé d’extermination et notamment à ‘Hanouka et Pourim.
La réaction des dirigeants du peuple juif, même si les ennemis ne nous
menaçaient pas alors des mêmes dangers, fut étonnamment différente :
A Pourim, où l’ennemi s’en prenait physiquement au peuple juif, ils
décrétèrent un jeûne et des prières afin d’implorer la clémence divine.
Par contre à ‘Hanouka, où le danger était d’ordre spirituel (les grecs
voulaient convertir les juifs à leur croyance), ils n’hésitèrent pas à prendre
les armes et à se battre de toutes leur forces.
Cette contradiction apparente s’explique du fait que le rôle du juif dans ce
monde est de propager et d’accomplir la volonté de D., c’est pour cela
qu’il doit lutter avec ses propres moyens afin de protéger son judaïsme.
Par contre, la subsistance physique est dans les mains de D.. C’est Lui qui
« doit » se soucier de notre survie physique, comme un roi qui nourrit ses
serviteurs afin qu’ils le servent et le protégent. Dans cette parabole, servir
le roi correspondrait à l’accomplissement des Mitsvot ; et le protéger, à
l’étude de la Torah qui revient à maintenir l’esprit de D. dans le monde.
Peut-être est-ce d’ailleurs la réaction de Yehouda et de ses frères qui
inspira les ‘Hachmonaïm à l’époque de ‘Hanouka, lorsqu’ils prirent les
armes pour défendre leur Torah et leur Judaïsme, c’est-à-dire l’avenir
spirituel d’Israël.
Aujourd’hui, cette façon d’agir ne serait plus adaptée, dans un monde où
tout est politisé et surtout médiatisé, notre seule lutte possible est de
l’intérieur, en nous protégeant et en éduquant nos enfants dans les voies
de nos pères. Il nous faut construire de nouvelles générations qui
perpétueront à leur tour nos traditions et notre foi.
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