Page 20 - Extrait du livre La Paracha Séfer Béréchit Leket Eliaou - Eliaou Hassan
P. 20
Parachat Vayigach
Le commentaire que nous écrivons en ce jour nous semble d’ailleurs une
bonne occasion de remettre les pendules à l’heure, afin de nous aider à
prendre conscience du danger réel qui nous entoure et qui menace nos
enfants. Combien devons-nous prendre au sérieux leur éducation !
Nos ancêtres n’hésitèrent pas à entrer en guerre afin de conserver la
pureté de notre Torah. Ils nous ont montré combien il ne fallait pas
hésiter, au péril même de nos vies, à nous battre pour sauver notre Torah
qui seule nous assure une chance de vie éternelle. Combien le spirituel
doit l’emporter sur le matériel ! Nous faisons aujourd’hui tellement
facilement l’inversion, il nous faut impérativement retrouver nos valeurs
sûres !
Le ‘Hafets ‘Haïm fut un triste spectateur de la révolution soviétique. Sans
cesse, il parlait du malheur de ses frères juifs qui vivaient sous
l’oppression communiste.
Un jour, on lui annonça que le Rav Abrahamsky (zatsal), ainsi que
d’autres figures importantes du judaïsme, avaient été déportés en Sibérie
par les soviétiques. Sa douleur fut extrême et ce jour-là, il se précipita
dans la grande salle de la Yeshiva en plein milieu de la journée. Bien
entendu, tous les élèves interrompirent leur étude, ils comprirent que le
‘Hafets ‘Haïm avait quelque chose d’important à dire. Celui-ci commença
à déverser tout ce qu’il pensait des maudits communistes et de leur odieux
gouvernement corrompu, tout le mal qu’ils avaient fait à la communauté
juive et l’intention qu’ils avaient de détruire la Torah ! Le ‘Hafets ‘Haïm
qui n’avait jamais élevé la voix sur qui que ce soit, était entré dans une
terrible colère. Cette image fut gravée dans la mémoire de tous ses élèves,
et le Maître conclut :
« Il est déjà trop tard, mais sachez que nous aurions dû dès le début
de leur ascension nous soulever et prendre les armes contre ces
ennemis, leur déclarer une guerre ouverte. Il est certain que D. ne
nous aurait pas abandonnés et nous aurait aidés. »
A une autre occasion, l’un de ses élèves lui dit, au sujet de ces paroles,
que même si les juifs avaient réussi à monter une petite armée contre les
soviétiques, ils n’auraient eu aucune chance ! Le ‘Hafets ‘Haïm lui
répondit :
« Il est vrai que nous nous serions certainement fait écraser, mais cela
aurait fait un tel "vacarme" dans le ciel, que ces impies n’auraient
pas pu tenir longtemps ! »
(Méor Aïné Israël 1)
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Le commentaire que nous écrivons en ce jour nous semble d’ailleurs une
bonne occasion de remettre les pendules à l’heure, afin de nous aider à
prendre conscience du danger réel qui nous entoure et qui menace nos
enfants. Combien devons-nous prendre au sérieux leur éducation !
Nos ancêtres n’hésitèrent pas à entrer en guerre afin de conserver la
pureté de notre Torah. Ils nous ont montré combien il ne fallait pas
hésiter, au péril même de nos vies, à nous battre pour sauver notre Torah
qui seule nous assure une chance de vie éternelle. Combien le spirituel
doit l’emporter sur le matériel ! Nous faisons aujourd’hui tellement
facilement l’inversion, il nous faut impérativement retrouver nos valeurs
sûres !
Le ‘Hafets ‘Haïm fut un triste spectateur de la révolution soviétique. Sans
cesse, il parlait du malheur de ses frères juifs qui vivaient sous
l’oppression communiste.
Un jour, on lui annonça que le Rav Abrahamsky (zatsal), ainsi que
d’autres figures importantes du judaïsme, avaient été déportés en Sibérie
par les soviétiques. Sa douleur fut extrême et ce jour-là, il se précipita
dans la grande salle de la Yeshiva en plein milieu de la journée. Bien
entendu, tous les élèves interrompirent leur étude, ils comprirent que le
‘Hafets ‘Haïm avait quelque chose d’important à dire. Celui-ci commença
à déverser tout ce qu’il pensait des maudits communistes et de leur odieux
gouvernement corrompu, tout le mal qu’ils avaient fait à la communauté
juive et l’intention qu’ils avaient de détruire la Torah ! Le ‘Hafets ‘Haïm
qui n’avait jamais élevé la voix sur qui que ce soit, était entré dans une
terrible colère. Cette image fut gravée dans la mémoire de tous ses élèves,
et le Maître conclut :
« Il est déjà trop tard, mais sachez que nous aurions dû dès le début
de leur ascension nous soulever et prendre les armes contre ces
ennemis, leur déclarer une guerre ouverte. Il est certain que D. ne
nous aurait pas abandonnés et nous aurait aidés. »
A une autre occasion, l’un de ses élèves lui dit, au sujet de ces paroles,
que même si les juifs avaient réussi à monter une petite armée contre les
soviétiques, ils n’auraient eu aucune chance ! Le ‘Hafets ‘Haïm lui
répondit :
« Il est vrai que nous nous serions certainement fait écraser, mais cela
aurait fait un tel "vacarme" dans le ciel, que ces impies n’auraient
pas pu tenir longtemps ! »
(Méor Aïné Israël 1)
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