Page 34 - Extrait du livre La Paracha Séfer Béréchit Leket Eliaou - Eliaou Hassan
P. 34
Parachat Vayigach
en sanglots et dit en pleurant de toutes ses forces : « Rabbi ! Je n’en peux
plus, je ne sais plus quoi faire pour nourrir mes petits enfants ! » Le Rav
lui demanda alors : « As-tu des aptitudes dans un certain domaine ? » Elle
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répondit : « Je sais préparer des Lévivot au goût du paradis ! » Le Malbim
se réjouit et lui dit : « Si c’est ainsi, nous allons devenir associés ! Moi je
vais investir 100 Roubles, et toi tu vas ouvrir un petit magasin de
Lévivot. » Esther, émue, se remit à pleurer. Le Rav lui dit alors :
« Lorsque l’on ouvre un commerce, nous prions pour que la Présence
divine y repose, et que cela apporte bénédiction et réussite. Mais sache
que la Présence divine ne peut venir que lorsque réside la Sim’ha ! Si
tu pleures, tu peux chasser la bénédiction, que D. nous en préserve ! »
La jeune dame prit l’argent, essuya ses larmes et sortit de la maison du
Malbim. Elle alla immédiatement acheter tout ce qu’il fallait afin de
confectionner ses Lévivot.
Aussi vite qu’une traînée de poudre, le bruit courut qu’Esther était
associée avec le Malbim en personne ! Tout le monde se rendit chez elle
dès l’ouverture pour y déguster ses Lévivot. Toute la ville parlait des
"Lévivot du Malbim" !
Petit à petit, Esther parvint à refaire surface, elle amassa sous après sous
jusqu’à réunir la somme que le Malbim lui avait avancée. Elle se rendit
donc chez le Rav avec les 100 roubles : « Rabbi ! Je vous dois tout, je n’ai
pas de mots pour vous remercier, vous m’avez fait revivre ainsi que toute
ma famille ! La joie est revenue dans ma maison. Je viens vous apporter
les 100 roubles. » Le Rav refusa de prendre l’argent et lui dit :
« Lorsqu’une affaire tourne bien, il ne faut pas s’en retirer. Je préfère
continuer à investir mon argent chez toi et lorsque je le souhaiterai, je
viendrai le récupérer. »
Ainsi pendant de nombreuses années, Esther continua à gagner sa vie
grâce à son petit commerce et écrivait chaque mois sur un carnet la part
qui revenait au Malbim, que celui-ci ne vint jamais réclamer ! »
7 Sorte de beignet.
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en sanglots et dit en pleurant de toutes ses forces : « Rabbi ! Je n’en peux
plus, je ne sais plus quoi faire pour nourrir mes petits enfants ! » Le Rav
lui demanda alors : « As-tu des aptitudes dans un certain domaine ? » Elle
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répondit : « Je sais préparer des Lévivot au goût du paradis ! » Le Malbim
se réjouit et lui dit : « Si c’est ainsi, nous allons devenir associés ! Moi je
vais investir 100 Roubles, et toi tu vas ouvrir un petit magasin de
Lévivot. » Esther, émue, se remit à pleurer. Le Rav lui dit alors :
« Lorsque l’on ouvre un commerce, nous prions pour que la Présence
divine y repose, et que cela apporte bénédiction et réussite. Mais sache
que la Présence divine ne peut venir que lorsque réside la Sim’ha ! Si
tu pleures, tu peux chasser la bénédiction, que D. nous en préserve ! »
La jeune dame prit l’argent, essuya ses larmes et sortit de la maison du
Malbim. Elle alla immédiatement acheter tout ce qu’il fallait afin de
confectionner ses Lévivot.
Aussi vite qu’une traînée de poudre, le bruit courut qu’Esther était
associée avec le Malbim en personne ! Tout le monde se rendit chez elle
dès l’ouverture pour y déguster ses Lévivot. Toute la ville parlait des
"Lévivot du Malbim" !
Petit à petit, Esther parvint à refaire surface, elle amassa sous après sous
jusqu’à réunir la somme que le Malbim lui avait avancée. Elle se rendit
donc chez le Rav avec les 100 roubles : « Rabbi ! Je vous dois tout, je n’ai
pas de mots pour vous remercier, vous m’avez fait revivre ainsi que toute
ma famille ! La joie est revenue dans ma maison. Je viens vous apporter
les 100 roubles. » Le Rav refusa de prendre l’argent et lui dit :
« Lorsqu’une affaire tourne bien, il ne faut pas s’en retirer. Je préfère
continuer à investir mon argent chez toi et lorsque je le souhaiterai, je
viendrai le récupérer. »
Ainsi pendant de nombreuses années, Esther continua à gagner sa vie
grâce à son petit commerce et écrivait chaque mois sur un carnet la part
qui revenait au Malbim, que celui-ci ne vint jamais réclamer ! »
7 Sorte de beignet.
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